Elles sont trois : Gwladys Ann, Anita Covelli et Véronique Bossa. Elles ont le swing dans la peau et entraînent leur public sur les traces de leur modèle des années 40 : les Andrews Sisters.
Entretien.
Ce qu’on fait, c’est de la feel good music, et ça plaît à toutes les générations !
« Nous sommes toutes les trois chanteuses, et intéressées par le jazz et le swing. Pour le 75e anniversaire du Débarquement sur les plages de Normandie, la ville de Bayeux cherchait quelqu’un qui fasse ce répertoire de chansons des années 40. Nous avons fait un concert entouré d’instruments, et nous avons toutes trouvé ça tellement bien que nous avons monté les D-Day Ladies ! »
« Nous avions déjà chanté ensemble et savions que ça fonctionnait. Mais c’est vrai que le répertoire des Andrews Sisters est très compliqué sur ce plan technique. Quand on est une chanteuse seule, on fait ce qu’on veut. Mais à trois, il faut une écoute particulière. Les trois voix se croisent et ne doivent en faire qu’une : c’est un travail à la syllabe près ! »
« Il nous faut toujours travailler nos voix et refaire des ajustements, que ce soit seule, à nous trois, ou avec les instruments. Mais c’est aussi un travail scénique : nous avons des chorégraphies et de l’interaction avec le public. Ce qui nous prend le plus de temps, ce sont nos coiffures. Dans les années 40, les femmes passaient énormément de temps à se coiffer, à tel point qu’elles avaient même des lieux de coiffure à l’endroit où elles travaillaient ! Et puis nos costumes, inspirés des modèles portés par les Andrews Sisters à l’époque, et que nous avons fait faire par une couturière.
« Il se sent bien. Ce qu’on fait, c’est de la feel good music, et ça plaît à toutes les générations ! Les Andrews Sisters jouaient pour remonter le moral des troupes engagées dans la guerre… Quand nous jouons pour des vétérans, c’est très émouvant. Certains nous revoient tous les ans, et nous appellent les Andrews Sisters ! Parmi eux, Papa Jake a un compte Tik Tok qui regroupe aujourd’hui plus de 500 000 abonnés… »
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